Le seul nom de "Pompei" suffit à pré-classer le film au rayon péplum catastrophe, deux genres dont les récents succès vont nourrir le film et c'est peu de le dire. A l'instar du Hercule de Renny Harlin sorti à la même période qui copiait les batailles de 300 ainsi que son style graphique on a affaire à un mélange de même nature ici Pompé à divers rateliers.
Entre l'intro Conan le barbare, la partie arène calquée sur Gladiator et les séquences catastrophes classiques, avec en prime la love story pauvre/bourgeoise digne de Titanic, ça ressemble à la recette miracle d'un algorythme foireux pour producteur. Le potentiel était là mais ce sentiment omniprésent de déjà vu et l'absence de la fantaisie habituelle d'Anderson le pyromane enlèvent pas mal de saveur au film sans pour autant en faire un navet de concours comme annoncé.
Le casting de série télé fait le job sans plus avec la nouvelle vedette Jean Neige pour attirer les groopies. On ne peut s'empêcher toutefois de penser à ce qu'aurait donné le projet de base dans les mains de Roman Polanski.