Rose Pamphyle (Déborah François) habite un petit village de Normandie et travaille avec son père qui tient l’épicerie-bazar du village. En secret elle apprend à taper à la machine à écrire sur l’exemplaire que tente de vendre son père. Un jour elle part pour Lisieux pour décrocher le poste de secrétaire auprès de Louis Echard (Romain Duris) l’assureur de la ville. Rose ne sait rien faire et se trouve être des plus maladroite, mais tape sur la machine à écrire à une vitesse phénoménale. Louis Echard ancien sportif de haut niveau l’engage en échange de sa participation au championnat de vitesse dactylographique. Pour être sûr que sa secrétaire remporte le titre de Basse-Normandie il devient son entraineur. Et pour être certain que son entrainement soit le plus rigoureux possible il installe Rose chez lui. Rose va alors faire la connaissance de Marie (Bérénice Béjo) et de Bob les meilleurs amis de Louis. Marie qui était fiancée à Louis jusqu’à ce qu’il parte pour la guerre. Séparation dont Louis ne s’est jamais vraiment remis. Une histoire d’amour douloureuse que Rose va venir troubler.
Romain Duris y est incroyable dans ce rôle d’assureur dynamique coincé dans une histoire qu’il ne parvient pas à oublier. Il interprète avec brio ce personnage totalement différent des autres rôles dans lesquels je l’ai vu (Le péril jeune, L’Auberge espagnole, Molière et Arsène Lupin). Pour moi cela prouve qu’il est sans doute un des meilleurs comédiens de cette génération. Bérénice Béjo joue également son rôle, elle est méconnaissable. Quand à Déborah François que je ne connaissais pas, je la trouve assez juste. A noter Eddy Mitchell dans un petit rôle truculent, dont le couple avec Miou-Miou est parfait. A noter enfin Nicolas Bedos qui se prend un magnifique pain dans la gueule par Romain Duris, ça fait plaisir à voir (comme son père il me sors par les yeux).
C’est un film qui fait passer un moment agréable. Le scénario possède quelques originalités comme le championnat de vitesse dactylo. Les années 50 sont très bien reconstitués et quel plaisir de voir Romain Duris au volant d’une Panhard Dyna Z.