Derrière une animation sympathique et un scénario ultra léger se trouve une critique du fascisme assez laconique, mais surtout un sexisme choquant.
Comme souvent, la secte Miyazakiste n'en pipe mot et se contente de vénérer "le maître". Pourtant, rien n'est moins évident que cette objectification d'une jeune fille devenue trophée d'un combat entre aviateur, dont la jeunesse et la minorité n'entrave pas les avances malaisantes des vieux hommes qui l'entourent.
Dans d'autres parties du film, on assiste également à des répliques misogynes pointant la surprise de voir une femme faire autre chose que de la cuisine et rappelant à cette dernière la place naturelle qu'elle devrait y trouver.
Si ces dernières remarques pourraient être contrebalancer par le fait que ces discours ne sont pas soutenus par le réalisateur et pourrait donc être une forme de critique, il faudra donc nous expliquer comment voir cela quand ces propos sont tenus par un protagoniste dépeint comme héroïque et quand aucune voix discordante vient contrer le sexisme à l'œuvre.
Mais tout est bon pour défendre le maitre.
3/10