Premier opus de la trilogie guerrière centré sur la guerre du Viêt Nam produit et distribué par les cousins Yoram Globus et Menahem Golan via The Cannon Group, réalisé par le vétéran des années 80, le cinéaste Joseph Zito (Vendredi 13 : Chapitre final, Le Scorpion rouge) consacrée au colonel des Forces Spéciales américaines, James Braddock, spécialiste du langage ordurier interprété par l'ancien multiple champion du monde de karaté, la star Chuck Norris (La Fureur du dragon, Expendables 2 : Unité spéciale), avant Portés disparus 2 en 1985 et Braddock, Portés disparus 3 en 1988. Chuck le Fauve nous fait son enfer jaune juste avant Rambo 2 : La Mission de George Pan Cosmatos avec L'Étalon Italien, Sylvester Stallone sur le même sujet, un héros qui repère et libère des soldats américains encore détenus dans les geôles vietnamiennes pour une fierté Américaine retrouvée qui pansent enfin les plaies douloureuses du bourbier vietnamien !
Dix ans après la chute de Saigon. Un vétéran de la guerre du Viêtnam organise une opération militaire pour localiser puis délivrer des marines restés aux mains des communistes Viêt-Cong.
Le casting se compose de M. Emmet Walsh (Blade Runner, L'Ombre du mal), James Hong (Golden Child : L'Enfant sacré du Tibet, Safe), Lenore Kasdorf (Fly Me, Starship Troopers), David Tress (Xanadu) et Ernie Ortega.
Prenez çà dans la gueule sale enculer !
Le colonel James Braddock est à bout de patience. Quand les officiels américains, qu'il accompagne en mission au Viêtnam, se décideront-ils à mettre en doute les allégations de leurs homologues communistes, qui leur assurent ne détenir aucun prisonnier de guerre ? N'y tenant plus, Braddock finit par provoquer un esclandre. Par conséquent, il est renvoyé de la table des négociations. Ulcéré, il décide de libérer ses camarades sans s'embarrasser de tractations diplomatiques. En compagnie d'un vieux copain de régiment, Tuck, Braddock équipé d'un Zodiac armé et blindé de kevlars décide de regagner la Thaïlande. Il fonce droit sur les lignes ennemies...
Si tu bouges, je te tue !
Film de guerre typique de l’ère reaganienne, Norris en bon Roi du bourre-pif des eighties et de la punchline d'acier avec mâchoire crispée enchaine les scènes de fight et de guerre. Chuck se permet même en pleine nuit de déchirer la nuisette de la généreuse Lenore en la balançant dans le lit pour un alibi après le meurtre d'un ambassadeur vietnamien ! C'est quand même Chuck Norris !
Une bonne série B d'action au scénario simpliste de son époque que l'on peut voir ou revoir sans trop s'ennuyer, ni trop réfléchir d'ailleurs, dès la scène pré générique c'est Apocalypse Now avec les moyens du bord, celui de la Canon, un actionner de propagande pro-américain au bon parfum de napalm réactionnaire. Les personnages sont certes caricaturaux, l'action de cette mise en scène est plus que moyenne et pas très palpitante reste bien sûr notre héros sauveur de ses compatriotes américains tirant à la mitraillette sur terre comme en mer dans un déluge d'explosion en tous genre. Dès le départ, l'histoire de Braddock devait sortir en deux épisodes et dans l’ordre chronologique du diptyque, parfaitement réalisé par deux tacherons, les producteurs suite aux premières projections et trouvant le second opus bien plus réussi, décidèrent finalement d’inverser l'ordre de sortie. Le premier chapitre réalisé par le cinéaste Lance Hool devenant maintenant une préquelle ! Portés disparus est dédié au frère cadet de Chuck, Weiland Norris, mort au Vietnam en 1970.
On tire ou on s'barre !