J'ai toujours aimé la comédienne Adèle Haenel.
A contrario de l'insupportable pleurnicheuse engoncée Adèle Exarchopoulos, ou de la hautaine et insupportable Léa Seydoux, Adèle Haenel est, de sa génération, une jeune actrice précieuse, qui trace une carrière, un fil artistique, dont je trouve les choix de films souvent fins, et judicieux.
Je ne raconterai rien de l'intrigue, mais juste pour vous donnez envie d'y aller que vous vous laisserez emporter par cette histoire ou la sourde passion amoureuse et secrète se révèle par un désir infusé par la pratique de la peinture. C'est ici un film rare, précieux, délicat et osons le mot, romantique, à une époque, la nôtre qui ne l'ai carrément plus du tout.
Ce film est une bouffée d'air frais, un élan progressif porté par quatre comédiennes impeccables ( les hommes sont quasiment absents de ce film ce qui ici rassure et nous isole positivement ).
François Truffaut aurai adoré ce long-métrage.
Avec Céline Sciamma, le cinéma Français se relève de combien de films Français plus clichetonneux et pauvres les uns que les autres.
Mais si vous préférez allez voir le merdique " La vie scolaire " ou l'insupportable " Le Dindon " c'est que je ne peut plus rien pour vous..!