Rien de surprenant ni d’audacieux dans cette comédie française ultra prévisible, où un riche papa, excédé par ses enfants pourris gâtés irresponsables, décide de leur donner une leçon de vie. Le propos est simpliste (le travail c’est important, la famille encore plus). L’intrigue cousue de fil blanc. Le cadre de la côte d’Azur est vu et revu. Et les personnages sont caricaturaux (la capricieuse superficielle, le hippie paresseux, le fêtard aux idées fumeuses, l’escroc que l’on voit venir à douze kilomètres).
Ceci dit, la réalisation a beau être téléfilmesque, « Pourris Gâtés » n’est tout de même pas le gros navet qui tache. Gérard Jugnot est sobre et attachant, les acteurs qui campent ses enfants font un travail tout à fait correct, et il n’est pas déplaisant de les voir souffrir au travail après leurs excès. On a même une ou deux idées pas inintéressantes, telle que la participation de Stéphane Bern (!) à la mise en contexte du film…