Maltraité et soumis par sa jeune épouse, Francis Blanche abandonne le foyer conjugal, vide son compte en banque et file s'amuser à Paris.
Le film de Jean-Claude Dague est beaucoup plus bizarre (et mauvais, par ailleurs) que ne l'indique ce court résumé. La comédie est en grande partie une histoire sans parole, ce qui fait son indéniable singularité. Durant la première partie du film, Francis Blanche ne s'exprime d'ailleurs que par onomatopées, grimaces et quelques mots échappés. Ce procédé de comédie burlesque ne tient pas tout au long du film, tout simplement parce que la nullité de la réalisation et l'indigence, l'ineptie du scénario ne le permettent pas.
Car le film est un insondable navet, au sens comique consternant, aux personnages puérils. C'est du n'importe quoi loufoque, suivant une mise en scène incohérente où l'on apprend tout d'un coup que le personnage de Francis Blanche a un frère jumeau mafieux, où en se prolongeant dans un hôpital psychiatrique, l'intrigue, si on peut la qualifier d'intrigue, multiplie les figures crétines (dont celle de Darry Cowl, venu en touriste).
Insolite certes, mais sans charme ni poésie ni style ni contenu.