Si les gens ne voient en ce film qu'un banal film d'action testostéroné avec Schwarzy, ils se trompent lourdement. Predator est un must du survival, un concentré de testostérones mais aussi un scénario simple mais efficace, des scènes gore originales, de l'action démesurée, des effets spéciaux novateurs, des personnages attachants et un tête à tête final mémorable. Voilà ce qu'est Predator...
Première grosse production pour John McTiernan qui ne se doutait pas un seul instant qu'il allait livrer un film culte burné et totalement hallucinant, le long-métrage joue sur plusieurs thèmes : le film d'action bourrin avec cette escouade de baroudeurs mettant à feu et à sang un village de guerrilleros, la chasse à l'homme teintée de science-fiction digne de la Chasse du Comte Zaroff à la vue de cet extra-terrestre qui décime un à un ces soldats sur-entrainés dont on sait la fin inévitable, et enfin le survival avec ce mythique face-à-face sanglant final entre Dutch et son ennemi. Seul dans la boue, unique survivant, Schwarzy prépare ainsi ses pièges minutieusement afin d'éradiquer cette menace venue d'ailleurs...
Débordant de sueur, de sang et de testicules grosses comme des ballons de foot, le film nous garantie des scènes fantastiques réalisées de main de maître par un John McTiernan inspiré, contrebalançant ces séquences de tension palpable par un début explosif où nos badass de mercenaires vont user de la Gaitlin et d'autres joujoux pétaradants. Des répliques cinglantes cultes, une pléiade de "gueules" bodybuildées et un scénario malin montant crescendo pour jouer avec nos nerfs font donc de Predator un véritable chef-d'œuvre du genre à voir et à posséder absolument.