S'il saigne, on peut l'tuer !

Vu très jeune, ce film me fascinait déjà. D'abord par un casting (fan de Shwarzy) dopé à la testostérone, charismatique au possible (même les second couteaux ont un petit quelque chose en plus). Ensuite, un décors parfaitement filmé. Cette jungle menaçante, on peut même la considérer comme un acteur à part entière.

Des scènes d'actions explosives et rythmées, à l'ancienne, ça ça attire l'œil de n'importe quel fan d'action. Et que dire des répliques monstrueuses, au hasard et en vf " t'as vraiment pas une gueule de porte-bonheur ", awesome !

Sans oublier une bande son parfaite, une ambiance à couper au couteau (ce n'est pas parce qu'il n'y a pas 500 pages de dialogues que c'est de la merde, d'ailleurs), génial.

Après, ce n'est en aucun cas un simple film " bourrin" (à l'instar de Commando par exemple, que j'adore mais pour d'autres raisons).

Le chasseur de l'espace venu chasser le gibier le plus dangereux de la planète : l'homme. Le Predator se déplace dans les arbres, il est donc toujours " au dessus " des hommes. L'image est forte.
Et ce sentiment est toujours mis en avant dans le film. Jamais le commando ne semble à mesure de vaincre ce monstre supérieur à tout niveaux ou presque.
Regardez un documentaire sur la chasse, l'homme prend plaisir à chasser pour s'amuser, se divertir, avec différentes armes suivant les goûts. Qu'est ce que ça ferait si c'était l'homme le gibier ? McTiernan en donne un aperçu parfait.