Predator est un excellent film. Le scenario laisse complètement une équipe de mercenaire - récupérateurs traquer et se confronter à des béligérants classiques avant de de bifurquer sur une chasse à l'homme puis une chasse à l'homme tout court. Les trois parties sont bien amenées. La première confirme l'excellence de l'équipe, cette excellence mise individuellement mis à mal par le Prédator pour chaque membre jusqu'à la confrontation finale. Et le jeu des meurtres est là encore bien construit : la chasse à la sulfateuse, le côté sniper, la confrontation au couteau, la recherche de capturer l'ennemi, tout est essayé.
Les dialogues et l'humour ne manquent pas, le côté trahison et moments de doutes non plus et c'est quand même jubilatoire de voir Schwarzenneger être sur le reculoir et ne pas pouvoir compter que sur ces forces physiques et ses armes pour s'en sortir.
Les décors sont bien choisis et contribuent par un arrière plan uniforme à se concentrer sur le jeu des acteurs. Comme pour Alien, la neutralité des décors du premier opus permet de ne pas se disperser.
C'est d'ailleurs bien recherché de la part du réalisateur.
La foret camoufle le prédator mais, pour permettre une confrontation possible, on renverse le côté camaléon à un certain moment et là c'est l'ingéniosité humaine à se servir des éléments de son environnement qui aide fortement Schwarzy.
La musique ne m'a pas spécialement marqué, c'est un des rares éléments critiquables pour moi dans ce film. Car sinon, franchement, ce huis-clos externe est une belle réussite. Et qui ne fut pas évident à réaliser. Bravo à MacTiernan.