Des répliques cultissimes toutes les 30s, des scènes d'actions spectaculaires, des personnages suintant la testostérone et une tension pourtant très intense, voilà ce qui fait le génie de Predator.
Le film se présente d'abord comme un film d'action "basique" avec Schwarzy : du muscle, des one-liners à foison et de l'action bien bourrine. Schwarzy, accompagné par le reste de son escouade composée entre autres de Carl Weathers, Jesse Ventura, Bill Duke ou encore Shane Black (pardonnez-moi du peu), se retrouve donc dans la jungle pour une mission de sauvetage. Cependant, malgré les guérilleros et autres méchants se faisant éliminer par notre joyeuse escouade, une mystérieuse menace plane : le Predator est là.
Cet alien redoutablement badass, amateur de chasse et collecteur de crânes va donc donner du fil à retordre aux personnages, en les éliminant un par un.
Et c'est ça qui fait de Predator un film incroyable, il renverse complétement le concept des films d'action de l'époque (un gentil très puissant contre un gros groupe de méchants) pour en faire une sorte de Slasher ou de Thriller d'action (un méchant très puissant contre un gros groupe de gentils).
Les protagonistes se font donc tuer un par un par le Predator, qu'on aperçoit que très peu pour l'instant, et la tension est de plus en plus intense alors que l'étau se referme sur eux : ils sont de moins en moins nombreux, et le Predator est toujours aussi redoutable et intelligent.
La menace est constante, et le film est donc excellement bien rythmé, aucun temps mort, on ne peut qu'essayer de fuir. Schwarzy finit par être le seul survivant, et devient lui-même un Predator durant le dernier tier du film. Il se camoufle, pose des pièges, s'arme, et affronte l'impitoyable alien dans un dernier duel épique.
Predator est l'un des films d'action le plus abouti et réussi. Avec ses 3 parties distinctes, on ne s'ennuie jamais et le film nous surprend toujours, même après plusieurs visionnages. C'est un film qui réussit parfaitement à mêler humour, action et tension, avec un antagoniste qui a pas une gueule de porte-bonheur.