Pur film d’action idéologique, pure distraction. Une bande de marines perdue dans la jungle se trouve confronté à un ennemi d’un genre nouveau, qui va les décimer un à un. Il ne faut pas chercher plus loin. Film d’action avec un monstre et un zest de science-fiction pour faire joli. Schwarzy n’est pas un grand styliste dans l’art d’acter, et il n’est visiblement pas embauché pour ça. Et c’est marrant de voir cette bande de gros bras complètement perdus dans un environnement beau, sauvage et hostile à la fois, jusqu’à ce que Dutch trouve (évidemment) la solution. Dutch c’est Schwarzy pour ceux qui n’auraient pas compris. Thème classique et imparable de la «bête »
assoiffée de sang, inconnue, surpuissante, extra-terrestre et le groupe d’humains soi-disant soudé ne tarde pas à se désunir face à l’indéfinissable, et c’est la boucherie. Pauvres marines ! Les effets spéciaux sont bluffant et parfaits pour l’époque, même maintenant je me demande comment ils ont faits. La bête est repoussante et son costume est d’enfer; le tout est d’une efficacité qui ne laisse place à aucune contestation. De quoi faire peur à n’importe qui, de quoi donner le tournis au box office, et précipiter tout le monde en salle ce qui fut fait. De quoi engranger quelques millions, se fut fait aussi. Il y a même eut une suite. Et des sequels en pagaille.
Ne vous prenez pas la tête avec cette fin hollywoodienne, c’est pas grave. Elle était attendue et on n’était pas venus là pour penser. Et que « Dieu bénisse l’Amérique ». Dutch !