Anthony Hopkins est un acteur qui peut se targuer de posséder un belle présence face à la caméra. En dépit de son âge avancé, il sait encore rudement bien jouer, le bougre. Son interprétation magistrale d’Hannibal est demeurée dans les mémoires et c'est avec ce rôle en tête que je l'ai regardé jouer le gentil. Bon, je dis gentil, c'est un médium vraiment peu prolixe dont on ne sait pas trop ce qu'il sait exactement ni ce qu'il pense vraiment. Mais il travaille avec le FBI alors ce doit être un gentil, non ?
Le début de l'histoire débute comme une enquête classique comme on peut en voir dans des tonnes de séries policières. C'est assez bien ficelé et l'on se prend au jeu, même si la bande annonce (et l'affiche !) avait déjà bien gâché la surprise. Les acteurs ne sont certes pas tous au niveau de l'immense Hopkins mais s'avèrent suffisamment convaincants.
Dans la seconde partie en revanche, le spectateur va se retrouver au beau milieu de visions stroboscopiques qui m'ont un peu piqué les yeux, à force. Nulle surprise à l'horizon et ce que l'on voyait poindre se réalise finalement. La scène finale est cependant bien réussie à mon goût et m'a permis de terminer la séance sur une note positive.
Au bout du compte, un film divertissant qui ne restera pas dans les mémoires.