Une famille descend dans le Sud pour rendre visite au cousin afin de passer des vacances. Sauf que celui-ci, agriculteur, fait bosser l'homme de la famille, joué par Jean Lefebvre, qui est davantage intéressé par une vieille Rolls Royce qui croupit dans le garage. 700 francs plus tard, lui et sa famille sont propriétaires de cet antiquité, et vont poursuivre leurs vacances aussi bien en Espagne que dans le Sud du pays. Ils vont se rendre compte que cette Rolls Royce va leur rapporter beaucoup d'argent...
Sous ce titre qui fait rêver se cache un film réalisé par Richard Balducci, plus connu pour avoir été l'auteur et le créateur de la sage des Gendarmes de St Tropez, où se trouvait déjà Jean Lefebvre. Celui-ci joue le Français moyens à la perfection, passant son temps à maugréer, à dire à sa fille qui a 17 ans et 50 jours (oui, la nuance est importante) de ne rien faire jusqu'à sa majorité, et ainsi de suite... dans une réalisation où j'ai cru que ma copie passait le film au ralenti, car il ne se passe vraiment rien. Comme beaucoup de nanars de cette époque, le tournage est plus l'occasion de déconner avec une bande potes venus passer faire coucou, comme Gerard Hernandez en mécano espagnol, Robert Dalban en routier ou Jacques Ardouin tentant d'avoir un accent anglais en tant que représentant de Rolls mais c'est vraiment nul. C'est filmé avec les pieds, même pas drôle quand il y a des clichés homophobes (avec les douaniers), et ça traine, jusqu'au final au Canet où je m'y suis baigné plus d'une fois quand j'habitais pas loin de là.
Heureusement, il reste un plan gratuit de la fille ainée (qui avait 22 ans au moment du tournage), Patricia Elig, qui bien entendu prend un bain dans une rivière en étant entièrement à poil, et poilue. Mais est-ce que ça sauve ce qui est non seulement un nanar mais plus grave, un navet ? Certainement pas.