J’ai beau chercher, je ne vois vraiment pas l’intérêt d’un tel film.

Félix & Vincent en ont terminé avec leurs études mais peine à trouver du travail. Ce sont surtout deux bras cassés vivant sur la côte Atlantique qui, sur un coup de tête, décident d’ouvrir une épicerie de quartier nocturne “presque légale”, d’où le titre.

Premier long-métrage pour Max Mauroux qui adapte en format long l’un de ses précédents courts-métrages (Danemark - 2018). Et comme toujours, lorsqu’il s’agit de retranscrire une intrigue qui tient sur une aussi courte durée (15min) en une version qui en fait 5 fois plus, le résultat peine à convaincre. Et à trop vouloir forcer sur l’humour, cela en devient répétitif et lassant (les jeux de mots avec les bouteilles d’alcool… au secours).

Le film est répétitif et l’intrigue… très franchement, je n’ai pas compris quel était l’intérêt d’en faire un long-métrage, qui plus est, de le sortir en salle (alors qu’il aurait pu finir sur une plateforme de streaming).

Raconter l’histoire d’une bande jeunes branleurs qui décident d’ouvrir une épicerie de nuit à Arcachon… c’est surprenant qu’ils aient voulu financer ce film, avaient-ils une queue de budget ? Était-ce pour respecter un quota de création d’oeuvres françaises en vue d'obtenir une défiscalisation ? J’ai beau chercher, je ne vois vraiment pas l’intérêt d’un tel film.

Alors certes, le casting est sympathique, Marley Duboscq (Drone Games - 2023) fait le taff, on appréciera les frères jumeaux complètement tarés et le tandem de flics (Jérôme Niel & Jean-Claude Muaka), mais tout ça ne sauve pas le film loin de là.

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