Spencer traçait
Il y a mille raisons de revoir un film, mais là, c’était un peu inattendu, Madame était frustrée de la fin de The West Wing et voulait voir à quoi ressemblait Leo McGarry dix ans avant et comme j’ai...
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le 14 nov. 2013
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Spécialiste du thriller des paranoïaques des années 70, Pakula livre ici un des meilleurs thrillers des années 90. Pourquoi? Parce qu'il va au-delà du simple film de genre. Il va méticuleusement décortiquer ce qui est énoncé dès le début: à savoir que c'est seulement le talent d'un procureur qui peut faire basculer les jurés d'un procès. Il donne ici le beau jeu à l'autre partie, celle de la défense (brillamment interprété par Raul Julia).
Jamais chiant, le film repose sur le capital sympathie d'Harrison Ford, pris dans un tourbillon dont il ne sait comment sortir, car tout ramène à sa culpabilité, nous faisant nous aussi nous questionner sur qui il est.
La réalisation est plutôt subtile, même si une ou deux facilités apparaissent ça et là. Et quitte à démonter un système autant nous entraîner jusqu'à une conclusion très amère. Remarquable exercice.
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