J’étais moyennement motivé pour voir ce film, mais je me suis laissé convaincre par un ami avec un argument imparable : « Mais si, c’est dans la salle avec les sièges trop confortables ou on peut s’allonger ! ». Bon, j’avais aussi bien aimé Max Boublil dans Les Gamins.
Du coup, bon gré mal gré, c’est parti pour Prêt à tout.
Un mec qui fait fortune rapidement décide d’acheter une usine en faillite parce qu’il a le béguin pour une fille qui bosse là. Du coup, il se fait ensuite passer pour un employé pour se rapprocher d’elle.
Le pitch n’est pas génial, pas original pour un sou, mais bon ce n’est pas le plus grave.
Bon alors je vais casser le suspense insoutenable tout de suite : ce n’est pas drôle. Je ne m’attendais certes pas à être écroulé du début à la fin, mais la j’ai du sourire en tout et pour tout deux fois en 99 minutes. C’est peu.
Pour le coup, j’aurais du regarder « Patron Incognito » qui passait le soir même sur M6, c’aurait été la même chose sans l’histoire d’amour niaiseuse.
Les blagues sont vues et revues, l’histoire cousue de fil blanc et sans aucune originalité, les situations sensées être cocasses sont nulles, bref une comédie française comme le cinéma peut nous en pondre 10 chaque année.
C’est dommage, parce que le casting est sympa. Max Boublil, même s’il n’est certainement pas le plus grand acteur du monde, est plutôt cool. Voir Lionel Astier, c’est toujours un plaisir, et j’ai toujours beaucoup de tendresse pour Chantal Lauby. Même Timsit n’en fait pas des caisses, pour une fois, c’est plutôt agréable.
Par contre, j’ai beaucoup plus de doutes sur Aïssa Maïga, qui ne m’a pas du tout convaincu…
Bref, une comédie à peine passable. Mais les sièges étaient confortables, c’est toujours ça de pris