À la demande d’un prêtre, un groupe d’étudiants investit une église pour analyser un étrange cylindre contenant un liquide tournoyant. Ce qui ressemble à un week-end festif se transforme rapidement en expérience paranormale puis en cauchemar. En effet, ce liquide pourrait bien être la manifestation d’une force démoniaque.
Pur chef-d’œuvre de satanisme dans la droite ligne des malédiction, exorciste et autre angel heart. John Carpenter se libère des maisons de productions traditionnelles pour se lancer dans le cinéma indépendant et donc donner libre cours à son imagination comme il avait tenté de le faire avec the thing. Le résultat est puissant. Les acteurs sont méconnus (mais y a Alice Cooper, la classe !), le budget est restreint et ça marche du feu de Dieu (si j’ose dire). OK, il s’agit encore d’un huis clos, situation qu’affectionne particulièrement le réalisateur et dans laquelle il excelle. La gradation de l’horreur est très bien dosée, toujours rythmée par une bande-son efficace et un jeu d’acteur adéquat (par exemple la joie canine de Dennis Dun fait lentement place à la panique). Comme toujours, John Carpenter travaille ses chutes afin de terminer en beauté et laisser le spectateur réaliser pleinement les implications pendant le générique.
Un classique du genre à connaître absolument.