Eric est un comédien qui joue les pièces de théâtre fantastiques que lui écrit son camarade. Mila est une princesse qui veut échapper au mariage que lui impose son père. Lorsqu’ils se rencontrent, c’est le coup de foudre. Mais Malafar, le sorcier sorti tout droit des pièces jouées par Eric, enlève la belle. Le comédien part alors en quête pour délivrer sa princesse.
Oleg Malamuzh est un réalisateur qui aime les histoires simples, c’est pourquoi les contes de fées sont parfaits pour ses talents. The stolen princess est une histoire ancienne, passée de mode et délicieusement rafraîchissante. Les héros sont jeunes, beaux et s’aiment. Ils se marieront à la fin et auront beaucoup d’enfants, mais, pour y parvenir, ils devront affronter des sorciers, des monstres, des traîtres et même un dragon. C’est épique comme une légende, mais doux comme doivent l’être les contes. Ici, les méchants sont ridicules, mais jamais effrayant, les héros sont parfaits et les protagonistes rigolos.
Mais ce n’est pas tout. Si Oleg Malamuzh se délecte de ce conte et en respecte les codes, il se régale également d’ajouter régulièrement de l’humour et même quelques touches d’originalités (l’inversion du crapaud est excellente !). Ainsi, le récit est émaillé de gags qui dédramatisent les situations les plus sombres et feront le délice des petits.
The stolent princess est un film d’animation parfait pour les enfants et les adultes épris de merveilleux. Avec une telle réussite, j’attends impatiemment les autres réalisations de Oleg Malamuzh ; il est vraiment très agréable de retrouver cette fraîcheur et cette simplicité.