Si il y a bien une chose (entre mille autres) dont je remercie ma mère de m'avoir partagé, c'est son ouverture d'esprit concernant l'animation japonaise. Quand, en 2001, une ressortie de Princesse Mononoké s'opère dans le cinéma de ma ville, elle a sauté sur l'occasion de me faire découvrir l'univers d'Hayao Miyazaki. Et je ne regrette pas. Si je tiens le pseudo d'Hauru depuis maintenant 6 ans, c'est en hommage à ma mère.
Princesse Mononoké, que j'ai redécouvert récemment, est le meilleur exemple du film qui a ses différents niveaux de lecture. Tantôt fresque épique en hommage au cinéma de Kurosawa, tantôt pamphlet contre les hommes et leur rapport à la nature, Princesse Mononoké est une oeuvre complète qui plaira à tous, petits et grands. Si comme moi on apprécie le côté aventure, la quête initiatique d'Ashitaka prend une toute autre tournure en le redécouvrant à l'âge adulte. Servie par une animation d'excellente qualité, mélangeant numérique et traditionnel, et par une bande originale épique, ce film est à voir. C'est de l'Animation avec un grand A et je pèse chacun de mes mots au gramme près.