Un écrivain en panne d'inspiration s'installe pour un temps en Tunisie où il fait la connaissance de la belle Alwina. Dommage que le scénario soit aussi mince, il n'est que prétexte à mettre en valeur les talents de Joséphine Baker pour la danse et la chanson, qui cachent difficilement ses manques en tant qu'actrice. Sinon, les autochtones sont vue avec la naïve condescendance des blancs mais sans véritable racisme, du moins pas davantage que dans les aventures de Tintin. Le mythe du bon (de la bonne) sauvage prédomine sans états d'âme, à l'époque des colonies. Si le film évoque parfois Pygmalion, ses tentatives d'imiter les comédies musicales américaines apparaissent comme dérisoires.