Klaus, un docteur nazi obsédé par les jeunes garçons et rongé par un sentiment de culpabilité est réduit à vivre dans un “poumon d’acier”, jusqu’au jour où il reçoit une étrange visite…
Prison de cristal (1987) fait partie de ces oeuvres qui, une fois que vous l’avez vue, vous marque les rétines au fer rouge et reste gravé dans la mémoire. Le film est stupéfiant de monstruosité par son caractère malsain. Nazisme, pédophilie, tortures et meurtres d’enfants, non vous n'êtes pas devant un film hongkongais classifié CAT III mais devant le premier long-métrage du cinéaste espagnol Agustí Villaronga. En faisant un parallèle entre l’Holocauste et l’Espagne franquiste, il réalise une oeuvre troublante et y dépeint une relation macabre
entre cet ex-bourreau et ce jeune infirmier (où quand le jeune éphèbe devient bourreau à son tour).
Pêle-mêle, il est question de fascination homosexuelle, du syndrome de Stockholm et surtout, de vengeance. Un film qui aurait sans le moindre doute captivé Pier Paolo Pasolini (Salò ou les 120 journées de Sodome - 1975) tant les deux films partagent une certaine appétence pour le mauvais goût et le politiquement incorrect.
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