"Science sans conscience n'est que ruine de l'âme", l'adage rabelaisien représente le message de ce très kitsch Prisonnières de l'espace, dont les extraterrestres ressemblent aux Daft Punk. Ma foi, pour un film de SF de 1957, les effets spéciaux ne sont pas si ridicules et Honda est un excellent réalisateur dès lors qu'il s'agit de montrer la panique dans une foule ou des glissements de terrain ou autres tsunamis. Par charité, il est inutile de relever la platitude des dialogues ni le peu de place accordée à la gent féminine. On l'aurait cependant voulu plus délirant, ce film, qui semble s'adresser à l'enfant candide qui est en chacun de nous.