Alors qu'ils sont convoyés des Philippines à la Corée du Sud par un immense bateau-cargo, des prisonniers parmi les plus violents qui soient organisent une mutinerie à bord, puis vont devoir affronter un autre détenu un peu spécial.
Sur l'affiche du film, il est spécifié qu'il est interdit aux moins de 16 ans, et ça n'est pas usurpé tant ça gicle à tout va et qu'on ne compte plus les morts dégueulasses, en plus de montrer des personnages dont leurs habits sont souillés de leur sang, ou de celui des autres. Car Projet Wolf Hunting se résume un peu à ça ; à savoir, un festival de gore, en particulier dès l'arrivée en scène de ce soldat expérimental, dont les yeux sont cousus, insensible à la douleur, et qui défonce tout sur son passage, en transperçant les autres d'un coup de poing ou en les écartelant, et autres joyeusetés.
C'est tout à fait dans le ton de nombreux films coréens qui multiplient avec brio les genres dans une même histoire, car il y a aussi bien de l'action que de l'horreur, en passant par les conventions de films de prison, sans compter un humour parfois graveleux. Mais c'est quelque part sa limite, car il y a tellement de personnages à l'écran qu'on a du mal à s'y attacher, et de sorte qu'on ne sait plus trop qui est qui. Cela dit, le casting est de qualité, avec certains prisonniers qui ont de véritables gueules de tueurs avec leurs tatouages sur tout le corps, mais à part un festival sanglant, qu'on peut prendre comme un défouloir, l'histoire en elle-même est assez limitée pour tenir sur les deux heures du film.