Quel film. On y retrouve cette esthétique impitoyable qui donne le sentiment que l'homme n'est qu'une poussière, un rien emporté dans le néant. Des scènes fortes (le medi care), le danger omniprésent et cette contemplation qui permet à l'oeuvre d'entrer en vous font de Prometheus un fille qui reste dans la tête. Il n'est pas facile d'accès, il ne se livre pas, c'est à nous d'aller chercher les réponses, si elles existent. Ce n'est pas un film de la génération Halo. La peur est plus insidieuse, plus puissante, plus primale que celle d'un monstre qui attaque. Parfois proche du Mythe de Cthulhu, le monde Ridley Scott n'est pas fait pour les hommes qui ne sont que des grains de sable, des créations/créatures qui parfois, peuvent voir les fils des marionnettistes.