Déception!
C'est le premier mot qui me vienne à l'esprit juste après le visionnage de Prometheus de Ridley Scott ( Ride Biscotte dans ce cas là ! ) . Comme tant d'autres, l'attente du retour du réalisateur de Alien et Blade Runner dans son "domaine de prédilection" m'avait fait vieillir plus vite que prévu.
Malheureusement, le constat est dur : Trente-trois ans plus tard, Ride Biscotte nous propose un cours de métaphysique pour les nuls.
Le casting de renom s'avère être un pastiche aux films du genre:
- Le pilote bougon mais doux parfois
- Un couple de scientifiques insouciants
- Un milliardaire mégalomane
- Une commanditaire d'expédition plus froide que la plus froide tes copines
- Un connard sociopathe qui fait le loup !
- Un androïde cinéphile qui doit être un féru de senscritique
Et de ce fait, nous suivons les prévisibles péripéties de toute cette belle équipe sous couvert de spiritualité mêlant paganisme new wave et christianisme. En plus, Le réalisateur empile une très lassante succession de questions-réponses. Du coup, on assiste à une perpétuelle oscillation entre la volonté de Ride Biscotte de mettre en place une trame inédite et les codes habituels du prequel d'une série culte.
Enfin, le film est bourré d'emprunt au cinéma de science-fiction de Mission to Mars, Wall E, 2001 L'Odyssée de L'Espace à Alien "lui même".
C'est l’aveu d'un énorme manque d'originalité.
Adieu Alien bonjour Ride Biscotte.