Mommy issues, again and again
Une nonne suicidaire se réfugie au motel de Norman Bates, et elle ne le laisse pas indifférent. Une journaliste s'intéresse de très près à Norman, surtout depuis la disparition d'une certaine madame Spool ...
Au choix : pour certains ce sera sans doute un sacrilège de plus - je ne suis pas de ces saintes-nitouches-là - (mais faut pas exagérer non plus, le premier film n'avait guère plus de prétentions que celui-ci, ce sont la nouveauté du genre en 1960, le brio technique sans égal d'Hitchock et le souvenir cinéphile pérenne qui ont fait le reste), la dilution d'une icône du genre dans le slasher des années 80, la reprise de la situation de Bates dans le premier, etc ... Un peu plus de meurtres et de sang, plus vraiment de gros twists-surprises, et quelques touches de voyeurisme supplémentaire ont été ajoutées pour attirer le chaland soit, mais Anthony Perkins mène toujours la baraque avec dignité et lui évite de s'écrouler, dans ce rôle qui lui appartiendra toujours corps et âme (et il réalise cette fois). En tout cas, son personnage n'a décidément pas de chance...