Ils sont vendeurs de journaux, fabricants de couteaux, retraités ou étudiants en goguette, tous enfantés par Sheffield, laborieuse cité du Nord de l’Angleterre. Loin du panégyrique, Florian Habicht dresse le portrait de Pulp à travers le regard de ces « common people » venus en ce 8 décembre 2012 saluer le concert d’adieu du groupe dans sa ville natale ; il s’en dégage une empathie et un humanisme touchants. En parallèle les musiciens livrent leurs sentiments quant à la célébrité et à leur parcours, leur discrétion contrastant avec les prestations spectaculaires du chanteur Jarvis Cocker, maigrichon timide devenu sex-symbol national par la grâce de la musique pop.