Réalisé dans un totale anonymat, distribué en salle dans l'ignorance la plus flagrante, ce remake de Pulse méritait un peu mieux que le traitement qu'il a subi. Je vais en choquer plus d'un mais je suis sans doute l'une des rares personnes à avoir accroché à ce remake du film japonai Kairo ( excellent quand à lui ).
Donc avant de poursuivre, l'éternel résumé se pointe: En gros, parce que je dois bien avouer que je suis un peu fatigué pour me remémorer les noms des personnages, c'est l'histoire du petit copain de l'héroïne qui se suicide, et cela va entrainer d'innombrables interrogations pour sa copine. Pourquoi il en est arrivé là aussi vite sans qu'elle n'ai rien vu venir, pourquoi des gens se suicide un peu partout en ville? Autant d'interrogations dont certaines réponses restent encore un mystère.
Je ne le cache pas, mais ce film aurait pu être bon. Mais comme j'avais déjà fait la remarque dans la critique de Terreur.com, une belle photographie et une bonne musique d'ambiance ne font pas un bon film d'horreur. Pour qu'un film fasse peur, il doit fonctionner sans musique et malheureusement, celui qui s'occupe du son nous refait les mêmes coups à chaque fois. Et vas y que je t'envoy un musique très forte ( jump scare style ) pour surprendre les spectateurs. Ca peut marcher une fois... mais par la suite en s'en lasse bien vite.
L'originalité de ce film est ailleurs. Enfin si on peut parler d'originalité sachant qu'il est un remake presque trait pour trait de Kairo et il est amusant de comparer les nombreuses scènes reprises par le réalisateur Jim Sonzero ( encore un réalisateur inconnu qui provient sans aucun doute du monde des clips vidéo ) sur le film de Kiyoshi Kurosawa, sans vouloir spoiler, le crash de l'avion ou alors la scène de la femme qui s'avance vers l'un des protagonistes est du pur copier coller... avec les effets spéciaux en plus, mais le talent en moins oserai-je dire. C'est plutot dommage. Mais quand on y pense, ce film, produit par DIMENSION ( ce n'est vraiment pas un gage de qualité ) fut une fois de plus la cible des majors et des frères Weinstein qui ne pensent qu'à la tune et qui aiment démonter un film pour le remonter sous prétexte d'attirer plus d'ados attardés en salle. Décidément, après Cursed et bien d'autres, la malédiction n'a pas fini d'opérer chez DIMENSION.
Ainsi, suite au découpage intégrale de ce film, on se dit quand même qu'il aurait pu etre bon... mais l'histoire a voulu qu'il en soit autrement. On se retrouve devant des scènes qui apparaissent comme un cheveux sur la soupe ( expression à deux balles j'en conçoit ) comme la mort du psy ou le suicide d'une fille de la fac ( bonne mise en scène cependant ) et j'en passe et des meilleurs. Durant tout le film, on se demande qu'est ce qui se passe, c'est quoi ces choses qui reniflent les culottes dans nos machines à laver?
Ce qui faisait le charme du métrage japonais était justement le fait de ne pas trop divulguer qui étaient ces entités maléfiques... d'ailleurs, en parlant d'eux, il est dommage qu'ils soient fait entièrement en numérique de plus, leurs apparitions pretent souvent à rire.
En ce qui concerne le casting, on se retrouve avec pas mal d'acteurs issus des séries télévisés ( Veronica MARS, LOST... ) mais dans l'ensemble, ils font ce qu'on leur demande.
Un film qui aurait du mériter mieu mais qui, par manque de chance s'est payé un vrai flop lors de sa sortie en salle et un remontage totale. Dommage....