On ne peut qu'être ébloui, une fois de plus, par l'intelligence virtuose de la mise en scène de P.T. Anderson, qui transforme une chronique farfelue de la rencontre amoureuse de deux "cas" - dont l'un, finement interprété par Adam Sandler, à la limite de la psychiatrie - en un happening esthétique. On ne peut être qu'irrité devant la volonté de faire du burlesque et poétique à tout prix, que cela soit en s'inspirant de Jacques Tati, ou en organisant la réalité de manière à ce qu'elle reflète la volonté toute-puissante de l'Artiste. Avec ce "Punch-Drunk Love" élégant et pourtant émouvant, P.T. Anderson continuera à diviser. A suivre... [Critique écrite en 2013]