Fraîchement divorcé, Edgar (Thomas Lennon) retourne malgré lui chez ses parents. Là, il y retrouve un pantin à l’allure maléfique appartenant à son frère décédé. Ayant vent d’une convention et d’une exposition sur l’énigmatique André Toulon (le savant fou à la solde des nazis), Edgar, accompagné de sa nouvelle girlfriend (Jenny Pellicer) et d’un ami (Nelson Franklin), voit l’opportunité de vendre ce pantin pour en retirer un peu d’argent. Inconscients du danger à venir, l’enfer va se déchaîner sur les participants de l’exposition piégés dans leur hôtel, lorsqu’une force maléfique fidèle au troisième Reich animera toutes les marionnettes, les incitant à massacrer sans merci (et le mot est faible), tous ceux qui croiseront leur chemin. À la fin des années 80, une longue saga d’horreur intitulée “Puppet Master” allait voir le jour. Sous l’impulsion des succès publics tels que “Dolls” ou encore “Chucky”, la franchise oscillant entre la série B opportuniste et la grosse Zéderie, s’était trouvée le public des vidéoclubs, un public friand de petites péloches horrifiques et non prise de tête pour le samedi soir. Comme pour fêter les trente bougies de la saga instiguée par David Schmoeller, les deux potes Tommy Wilklund et Sonny Laguna (qui bossait avant chez Renault) ont mis le paquet ! Ça va charcler à tous les étages. Les deux réalisateurs certainement biberonnés aux VHS, insufflent à leur film un rythme d’enfer, et le second degré omniprésent aide à faire passer les éviscérations, lacérations, décapitations et autres abominations (eh oui, il y avait une promo sur les rimes en TION !). Cerise sur le gâteau, le casting nous balance en pleine poire comme autant de références, les trognes d’Udo Kier (“Chair pour Frankenstein”), de Michael Paré (“Philadelphia Experiment”) et de la Scream Queen Barbara Crampton (“From Beyond”) et cela pour notre plus grand plaisir !