Décidément, les superhéros ne sont plus ce qu'ils étaient. Les adolescents extraordinaires de Push ne rêvent que d'une chose : devenir ordinaires. Mais la Division n'est pas prête à renoncer aux pouvoirs des " télétransporteurs " (qui déplacent les objets par la pensée), " ombres " (qui utilisent leur esprit pour cacher n'importe quoi, d'un homme à... un gratte-ciel !) et autres " manipulateurs " (qui peuvent injecter des idées dans le cerveau d'autrui). La dimension " cérébrale " de ces superpouvoirs est séduisante pour un producteur : elle ne coûte pas cher en effets spéciaux.
Avantage : le film gagne en réalisme ce qu'il perd en spectaculaire high-tech, Paul McGuigan utilisant habilement l'ambiance survoltée des rues de Hongkong où le film a été tourné, parfois en caméra cachée...
Inconvénient : le récit finit par devenir incompréhensible à force de multiplier les mécanismes de manipulation mentale à quadruple détente...
Circonstance aggravante : Push met en vedette la pénible Dakota Fanning à l'époque où la puberté n'en avait pas fini avec elle. Son personnage de " voyante " tête-à-claques résiste malheureusement aux assauts sonores des " sanguinaires " (qui font exploser tympans et artères par le seul usage de leurs cris) !!!