Comment décrire ce film avec mes maigres connaissances sur les réalisations de NWR...
Je pense qu'il faut commencer par les tours de force, joué à nos sentiments et à nos corps qui s'entravent dans la trame glauque, sombre et infernale de cette tranche de vie de Frank. Ce trafiquant du bas de l'échelle , qui ne laisse penser que sa vie ne tourne qu'autour de deux projets, vendre et survivre en oubliant ce qu'il considére comme son quotidien, dans la drogue.
Dés le début l'on est plongé dans la morosité passive de la vie de Frank et de son pote, vendre, passer des coups de fils, ce ballader dans les rues d'un quartier peux accueillant d'un Dannemark plongé dans une époque (1990) sombre et froide. D'ailleurs pendant tout le film les personnages sont plongé dans une époque froide et humide de l'année, ce qui ne fait qu'ajouter cette pesanteur souhaité au film.
La caméra à l'épaule de NWR qui renforce encore plus ce coté prenant et saisissant de réalité que l'on peut rencontrer en regardant la vie de Frank passer dans cette semaine qu'il subit et nous fait subir, laisse aussi un sentiment de déréalisation, de perte de cohérence. En ne révélant que de maniére minimale les pensées du protagoniste, NWR nous force à nous mettre à sa place, à réagir pour lui, jusqu'au moments répétés ou il choisit d'agir comme une rupture nette mais peu répercutante pour ce déméler de ce noeud de problémes qu'il va rencontrer.
Le jeux des acteurs, modéré et parfaitement contrôlé , la réalisation, les cadrages, le déroulement de la trame, enfin bref tout y est pour nous faire vivre un passage de vie qui refléte terriblement bien le caractére anxiogéne, la lassitude, et les déboires d'une vie de revendeur de dure dans ce Dannemark sombre de 90.
Une réussite sur tout les plans pour NWR et je m'en vais de ce pas regarder le reste de la trilogie.