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Impairs de famille
Pusher 2 est dédié à Hubert Selby, Jr., (avec lequel Refn a bossé auparavant sur sa première tentative américain, Inside Job), patronage on ne peut plus limpide, et dans la lignée des glauques...
le 31 mai 2016
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3
Pusher II - Du sang sur les mains par Clacadou
Si « Pusher » premier du nom avait été une belle claque, « Pusher 2 » prend des allures de coup de massue.
On y retrouve Tony, petit truand sans envergure, apparut dans le premier film, qu'on avait abandonné après qu'il se soit fait salement tabasser. Quelques années plus tard et après un passage en prison, le voilà de retour dans le circuit. Mais tiraillé entre le désir de plaire à son père et celui d'assumer de nouvelles responsabilités (sous la forme d'un bébé), il est surtout rattrapé par ses démons (drogue, mauvaises fréquentations).
Même thématique, même procédé de filmage, « Pusher 2 » est pourtant en tout point supérieur au premier volet, Refn y maîtrise complètement son sujet. Toutes les qualités du premier film sont là mais exacerbées et les défauts gommés. On se retrouve avec un film bien plus rythmé, mieux écrit et plus profond, porté par un Mads Mikkelsen impressionnant, le tout dans une ambiance encore plus pesante.
Refn nous livre un véritable choc, un chef d'œuvre égratignant une fois de plus le mythe du petit truand dans une vision crue et humaine mais non dénuée d'humour.
On y retrouve Tony, petit truand sans envergure, apparut dans le premier film, qu'on avait abandonné après qu'il se soit fait salement tabasser. Quelques années plus tard et après un passage en prison, le voilà de retour dans le circuit. Mais tiraillé entre le désir de plaire à son père et celui d'assumer de nouvelles responsabilités (sous la forme d'un bébé), il est surtout rattrapé par ses démons (drogue, mauvaises fréquentations).
Même thématique, même procédé de filmage, « Pusher 2 » est pourtant en tout point supérieur au premier volet, Refn y maîtrise complètement son sujet. Toutes les qualités du premier film sont là mais exacerbées et les défauts gommés. On se retrouve avec un film bien plus rythmé, mieux écrit et plus profond, porté par un Mads Mikkelsen impressionnant, le tout dans une ambiance encore plus pesante.
Refn nous livre un véritable choc, un chef d'œuvre égratignant une fois de plus le mythe du petit truand dans une vision crue et humaine mais non dénuée d'humour.
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Créée
le 3 déc. 2010
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