Critique uniquement du film voir mon autre article pour la critique de l'album des Who.
La première heure est un peu longuette mais en revanche elle met bien en place le contexte et l'époque. On attend aussi un peu plus de musique, un peu plus de "Who" à écouter ce qui est curieux pour un film musical. En fait, nous avons un film historique sur le rock en Angleterre dans les années 60. Toile de fond les Mods, fan des Who, des Kinks, des Small Faces et j'en passe, affublés de Parkas Kaki, de costards cravates et chevauchant de superbes scoots customisés affrontent les Rockers en blousons noirs bananes et motos style café racer en moins bien. Ce qui est dommage c'est qu'ils soient aussi c... et surtout violents entre eux avec ce besoin primaire et bestial d'appartenir à une bande qui véhicule des codes sociaux forts. Ok pour le look, la zik, et tout le tralala mais aimez-vous les uns les autres quoi, soyez plus tolérants (nan j'suis pas un hippie ni religieux !) ! Vous êtes dans la même mouise ! On sent que le Hooliganisme n'est pas loin.
Jimmy le héros est un jeune attachant qui a quatre facettes d'où QUADROphenia. Le bon, le mauvais, le romantique et le fou. C'est cette dernière qui le perdra jusqu'au naufrage final. Il faut dire que pour le romantisme il est pas gâté ! En bref, la nana dont il est amoureux finit par lui céder mais ne lui dit pas qu'elle fait ça "just for fun". Le lendemain, elle le quitte pour aller avec l'un de ses meilleurs potes. C'est vraiment moche et j'ai eu mal pour lui.
Heureusement la fin du film est plus chouette car la musique des Who s'y fait plus présente et le dénouement attendu se révèle.
Moment réjouissant voir Sting (Ace) tout jeune danser à une soirée Mods et savater moultement des bobbies !