Désolé, Jacques, mais le quart d'heure de politesse a expiré.
La saga de la Panthère Rose a exagéré son quart d’heure de politesse et s’est installée dans la durée avec des épisodes tous moins bons les uns que les autres sans jamais atteindre le fond, cependant.
Le cinquième épisode décide ENFIN de suivre une certaine logique et une certaine continuité, comme on aurait pu l’espérer. Et force est de constater que la continuité est plutôt bien exploitée. C’est malheureusement le seul vrai bon point du film. En effet, tout le reste du film est d’une indigence incroyable, écrit avec les pieds, sans aucune idée de mise en scène si ce ne sont des ralentis plutôt bien effectués, soyons honnête. Peter Sellers en fait des caisses avec son accent, gag qui a fait son temps et seul Herbert Lom (qui lui aussi en fait des tonnes) est réjouissant. Bert Kwouk n’est pas trop mal non plus et ses scènes sont plutôt drôles mais rien d’autre à signaler, ce qui provoque un ennui poli chez le spectateur.
Quand la Panthère Rose s’emmêle a un titre interchangeable, des personnages interchangeables, des situations interchangeables à travers la saga et ne restera pas dans les annales. Ca reste un film amusant sur le moment.