Ce soir là, je décidai de regarder" Quand passent les cigognes".
Je regardais le film éblouie par la beauté des cadrages, l'ingéniosité des mouvements de caméra et la pureté des images en noir et blanc.
Je vivais une belle aventure esthétique, me promenant au gré de différents plans et séquences de génie... Quand, soudain l'émotion me submergea... brutalement, violemment.... Je me suis sentie vaciller, tomber comme le personnage auquel on arrache ses rêves de bonheur et d'amour. Je ressentis un déchirement à l'intérieur, comme la perte d'un être cher durant quelques secondes. Je me relevai pourtant et continuai à parcourir ce film dont les scènes étaient si innovantes, brillantes et bouleversantes à la fois, j'étais Veronika marchant, un bouquet de fleurs à la main, à travers la foule avec un immense espoir de le revoir.
L' espoir
La douleur
La renaissance
Les cigognes passaient...