Voici donc notre Ozon annuel. On est loin ici du faste et du rythme de son dernier opus Mon crime. L’automne en Bourgogne, lent, long. Cela met un bon moment avant de se lancer mais cela ne décolle jamais vraiment, manquant un peu de tout en fait. De mystère, de suspens, d’épaisseur, de puissance. Tout est plutôt bien propre et bien sage. Du scénario à la mise en scène. Beau casting, Hélène Vincent et Josiane Balasko sont très biens et forment un couple de copines bien sympathique. Le reste du casting s’en sort honorablement aussi, mais personne ne gagnera de César grâce à ce film. Bref, on suit tout ça d’un ennui poli mais cet Ozon là ne restera pas dans les mémoires et sera à classer dans les bas de sa filmographie. A voir comme un beau téléfilm de luxe. Dommage.