J’ai bien aimé les scènes de la vie d’une personne retraitée qui vieilli, très évocatrice de l’automne, avec cette pointe de tristesse et de solitude et une grande poésie.
Le passé de l’héroïne n’est pas crédible : on croirait un personnage d’une chanson de Piaf ou Brassens; c’est sympathique mais rien qu’une invention romantique qui détonne dans le film ;
car tout est basé dessus : la partie émergée de l’iceberg n’est pas compatible avec celle qui est cachée et qui donne son sens aux relations filiales difficiles.
Mais cela n’est rien comparé à l’impression d’inachevé que m’a laissé la fin. Comme si le film n’avait pas réussi à dire quelque chose.
Mais j’ai bien aimé les jeux des trois acteurs principaux malgré tout, et j’ai passé un moment distrayant, ma mémoire immédiate bercée ensuite par quelques scènes d’automne très poétiques.