Quatre Nuits d’un Rêveur est une poésie à la fois sobre et universelle, un film qui, sans prévenir, fracasse quiconque ose s’y aventurer.
Bresson déploie une délicatesse rare, transformant l’ordinaire en un tableau vivant d’émotions poignantes. Chaque image, minutieusement sculptée, fait trembler l’âme, et on se demande presque si ces silences pesants ne sont pas des invitations à la contemplation… ou à l’angoisse existentielle. C’est un chef-d'œuvre qui, sous des airs de simplicité, fait éclater la complexité de l’être humain, et qui pourrait bien faire pleurer même les plus stoïques.
Qui aurait cru qu’une telle beauté pouvait cacher un tel potentiel de dévastation ?