Un thriller plutôt bien monté, pour ma part j'ai appris à aimer le cinéma espagnol très tard avec les Sorcières de Zugarramurdi et l'excellente comédie dramatique Les Nouveaux Sauvages mais là encore une fois je me suis régalé (à part deux-trois détails). On peut faire un parallèle avec True Detective dans l'écriture des personnages assez vite sans tombé dans un recopiage mal dosé.Le film raconte donc une enquête qui est plutôt classique dans son déroulement met en scène un criminel aux procédés qui feront frissonner Brigitte Macron ainsi qu'une équipe de choc de deux beaux mâles espagnols complémentaires dans leurs manières de travailler (enfin presque). En gros, l'un est bègue et l'autre est trop énervé pour être policier mais leur collaboration passe bien même si les deux protagonistes n'ont rien en commun à part qu'ils soient détectives tous les deux (une petite blague sur les prostitués en milieu de film valide ce rapport de "juste collègue").Leur relation n'est pas placée au premier plan dans le film le point est mit surtout sur deux choses l'enquête et leur vie respective en dehors du travail.


Un reproche cependant demeure, en milieu de film après que le détective Alfaro (de type énervé) ait été licencié, il revient je trouve un peu trop vite dans l'affaire comme par magie. Dans un second temps je trouve sa mort assez décevante ou peut être un peut trop dramatique, elle ouvre d'ailleurs une fin de film trop rapide à mon sens.


Pour finir.
Si dans un film policier la mise en scène est importante, alors assez vite on verra que le réalisateur et son équipe se sont fait plaisir, à coups de plans séquence pour donner de la profondeur au récit mais aussi quelques autres plans plutôt intelligents comme le plan du miroir qui ne passe pas inaperçu ou encore la scène du repas entre collègues,qui filmée de coté et cadrée au niveau de la table laisse la place à soit le sérieux soit la scène humoristique.


Je conseille ce film mais bon n'y allez pas avec vos enfants de moins de 14 ans ni votre grand mère.

LéoPeyrichon
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le 18 août 2017

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Léo Peyrichon

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