Alors que la planète est désormais couverte pas les glaces, un chasseur de phoques erre de ville en ville avec sa femme, qui va être assassinée à la suite du jeu du quintet. Ce qui va pousser l'homme à se venger.
Comme je le disais dans une précédente critique, un des vainqueurs du triomphe de Star Wars fut Robert Altman, qui put ainsi réaliser des tas de films, le plus souvent anti-commerciaux, car la 20th Century Fox croulait tellement sous l'argent qu'elle pouvait le laisser faire ce qu'il voulait, du moment que ça ne coutait rien. Mais là, avec son côté si abstrait, si emmerdant, Quintet fut le premier clou du cercueil de la liberté d'Altman au point qu'un de ses futurs films (Heathers) ne sortira même pas au cinéma.
Revenons sur ce Quintet, qui est d'ailleurs un jeu dans lequel je n'ai rien compris, pour dire à quel point il est d'une lenteur abyssal, et que le côté subversif d'Altman n'aidant pas, on dirait qu'il veut empêcher le spectateur de prendre du plaisir. Aussi bien pour les personnages que pour cette coquetterie à l'image qui est de flouter les contours comme pour donner l'illusion de buée sur l'écran. Ce qui est une belle idée, mais pourquoi sur le long terme, y compris des endroits chauffés ? Mais surtout, ce que j'en retire, c'est un ennui abyssal de deux heures où, malgré le casting (Paul Newman, Brigitte Fossey, Vittorio Gassman, Fernando Rey...), c'est nul et non avenu.
Quintet est sans nul doute un des plus mauvais films de Robert Altman, sanctionné d'un énorme bide en salles, et ça n'est que mérité.