Vincente Minnelli avec ce film veut parler de l'Âge d'or d'Hollywood et en 1962 d'une sorte de nostalgie (avec le clin d'oeil à un de ses films, Les Ensorcelés). L'histoire est celle de Jack Andrus ancienne vedette de cinéma sortant tout juste d'un hôpital psychiatrique et qui se voit proposer un rôle dans la nouvelle production dans les Studio de Cinécitta de son ex-ami et mentor, le réalisateur Maurice Kruger. Les bisbilles entre stars, les questionnements artistiques et personnels des artistes, l'alcoolisme et évidemment les passions amoureuses sont les thèmes traités avec une belle qualité d'écriture. Minnelli dans plusieurs scènes de foule et de rue romaine tente de copier le style de Fellini, La Dolce vita était encore dans les têtes. Kirk Douglas dans un rôle moins musclé ou viril qu'on a l'habitude de le voir, Edward G. Robinson, Cyd Charisse et la découverte Daliah Lavi l'accompagne brillamment.