Rage étouffée
Rabia n'est que le second film du cinéaste équatorien Sebastián Cordero. Il livre ici une oeuvre mêlant romance, thriller et drame social. Avec plus ou moins de succès. Romance d'une part à travers...
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le 31 janv. 2012
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Bon... Quelqu'un peut-il m'expliquer comment le nom de Guillermo Del Toro s'est retrouvé associé à ce "Rabia" ? Parce qu'au fond ce film n'a strictement rien à voir avec l'univers ou le talent du cinéaste mexicain (...ah si, ça parle espagnol... Mais à part ça ?) Au fond, il n'y a pas grand chose qu'on retient de ce film, aussi bien dans le sujet (un gars se cache dans le grenier d'une maison - Wooooouhouuu !) que dans les émotions que cela suscite (...est-ce que Rosa apportera la tisane à temps ? - Réponse 10 minutes plus tard...). Au final, 1h30 c'est quand même bien long pour attendre que le film daigne se bouger un peu le cul, surtout que ce n'est pas le fait de regarder les murs délavés de cette maison bourgeoise des plus démoralisantes qui va nous distraire pendant ce temps-là... C'est au bout d'une heure que l'intrigue commence enfin à bouger et se remuer (ouf !) mais bon, tout ça pour aboutir à une fin convenue, ce qui nous fait dire que ce "Rabia" est tout de même parvenu à brasser du vent durant tout son long. D'ailleurs, pourquoi "Rabia" ? Les charmants traducteurs qui ont écrit les sous-titres nous ont dit que ce mot voulait dire « Rage » ! ...De la rage ?! Mais où ça ? Ah si, c'est vrai que deux fois dans le film, au début, l'acteur principal fronce les yeux et que le réalisateur charge la piste de sons infra-basses, histoire de nous dire « là il a la rage le mec »... Oui mais bon, passé cela c'est un véritable paradoxe d'intituler un film ainsi quand celui-ci est à ce point mou du genou ! Alors, certes, au final il n'est pas méchant ni écœurant ce "Rabia", car il ne nous balance pas d'idées préconçues à la tronche toutes les deux minutes (quoi que, au début...) mais il n'en reste pas moins l'un des films les plus chiants que j'ai vu cette année... Comme quoi, quand parfois le cinéma ne nous propose pas mieux que cela, la Coupe du monde a du bon...
Créée
le 2 nov. 2017
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