Réalisateur de polars intéressants, Fred Cavayé semble s’être fait un devoir de lâcher ce genre pour aller faire des comédies faciles, genre Danybooneries.
Comme, malgré tout , il a du savoir-faire, ce RADIN n’est pas désagréable, et finit même pas aller sur le terrain un peu inattendu de l’émotion (bon, certes, artificiellement amenée).
Le problème, c’est que le concept du film rattrape le rythme de vie de son personnage principal. Un radin ne peut pas toujours tout contrôler et il finit par s’épuiser à vouloir faire tenir son principe.
Tout le résumé du film, en gros. Car d’un récit qui ferait la maille pour un sketch, mais s’épuise de lui-même. Malgré un point mal exploité : Laurence Arné est plutôt craquante en jeune femme totalement asociale, cachant ses névroses derrière une pudeur qui ne demande qu’à voler en éclat.