Lettre ouverte
Papy, J'aurais tant aimé voir ce film en ta compagnie. Voir De Niro, exposant son art, évoluer dans le monde de la boxe, ce monde d'hommes misogynes au possible où la virilité est de mise. Observer...
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le 25 mai 2013
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A la fin des années 70, Martin Scorsese est à bout de souffle, presque K.O. : sortant du désastre New York, New York, comédie musicale au budget excessivement élevé et échec au box-office, il est devenu cocaïnomane et semble avoir perdu tout espoir en son avenir de réalisateur. C'est alors Robert De Niro qui vint le chercher directement en cure de désintoxication avec un projet de film en main, celui d'adapter l'autobiographie du célèbre boxeur Jake LaMotta, ancien champion du monde des poids moyens. Si Scorsese n'y connaît rien en boxe, il va quand même s'approprier le projet, en en faisant une véritable catharsis. Non pas qu'il s'agisse ici d'une simple remise à niveau selon le « training montage » type, ou d'un éloge de la réalisation comme combat à mener : la catharsis de Raging Bull, c'est surtout celle de la mise en scène d'une violence omniprésente et aussi salvatrice que dévastatrice, forme de purgation des passions qui animaient alors Scorsese.
Suite de la critique ici : https://www.lafilmotheque.fr/profession-reporter/edition-2022-2023/raging-bull-1980-de-martin-scorsese-a-history-of-violence/
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Créée
le 8 mai 2023
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