Lettre ouverte
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le 25 mai 2013
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Au fil de ses films, Scorsese s’est toujours évertué à abordé les figures italiennes et à les sublimer. En suivant le parcours d’un mythe de la boxe, le boxeur Jake la motta. Le réalisateur s’attarde comme à son habitude sur les différentes phases qui constituent une vie. Les moments de grandeur, les succès, l’apogée d’une carrière, puis le déclin, la décadence inévitable.
Porté par des habitués, les De Niro et Pesci, le film retranscrit parfaitement une certaine idée des mœurs de l’époque. Une misogynie bien latine.
Afin d’être crédible dans son rôle, Robert de Niro s’est d’abord affûté physiquement dans le but d’assurer toutes ses scènes de combat, pour ensuite prendre 30 kilos. Cette prise de poids symbolisant la dépression, la déchéance d’un sportif, qui tout au long de sa vie se définissait comme torturé, machiste, paranoïaque. Totalement habité sur le ring, son style se caractérisait par une incroyable énergie et une capacité inhumaine à encaisser les coups. De Niro, à l’origine du projet, s’investi comme jamais et livre ici une prestation marquante.
Scorsese filme au plus près des combattants, ce qui donne l’impression de participer aux combats. Et renforce notre immersion dans ces luttes. La merveilleuse musique de Pietro Mascagni accompagne cette fresque.
Créée
le 22 mars 2020
Critique lue 83 fois
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