Scorcese adapte l’histoire du boxeur new-yorkais Jake la Mota, avec un Robert De Niro débordant de testostérone.
On en apprend beaucoup sur le champion, comme par exemple qu’il s’interdisait d’avoir des relations sexuelles plusieurs jours avant les combats pour rester au summum de sa rage.
Habitué à tout faire pour obtenir ce qu’il désirait, il s’est d’abord offert une belle voiture grâce à l’argent des combats, puis à séduit la plus belle fille du quartier, qu’il a ensuite épousé.
Car pour atteindre le plus haut niveau, il faut en effet beaucoup de volonté. L’homme a lutté contre la prise de poids, fait face à des offres de match truqué par la mafia, et surtout lutté contre lui même. L’homme était en effet loin d’être parfait notamment à cause de problèmes pour canaliser sa nature jalouse et violente.
– You fucked my wife? (youtube)
C’est surtout son entourage proche (sa femme et son frère Joe Pesci) qui ont subi ses sautes d’humeur dévastatrices.. Son comportement lui a causé du tord, et à l’heure du bilan, avant de monter sur scène dans un Night-Club à Miami, il lui reste encore les réflexes d’auto-motivation pris à l’époque des combats :
– i’m the boss ! (youtube)
Excellente prestation d’acteur, très bien mis en scène.


critique publiée sur https://boulimiedeculture.wordpress.com/2015/05/23/raging-bull-2/

aldanjack
8
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Les meilleurs films sur la boxe, Les meilleurs biopics et Les meilleurs films de Martin Scorsese

Créée

le 1 juin 2015

Critique lue 356 fois

1 j'aime

aldanjack

Écrit par

Critique lue 356 fois

1

D'autres avis sur Raging Bull

Raging Bull
Deleuze
9

Lettre ouverte

Papy, J'aurais tant aimé voir ce film en ta compagnie. Voir De Niro, exposant son art, évoluer dans le monde de la boxe, ce monde d'hommes misogynes au possible où la virilité est de mise. Observer...

le 25 mai 2013

124 j'aime

22

Raging Bull
DjeeVanCleef
9

La chute du faux con moite

Au loin, sur un carré immaculé, un homme en robe de chambre à capuchon sautille au son d'une capricieuse mélodie ancienne. En noir et blanc. Aussi libre et léger que le papillon, aussi dur et...

le 18 mars 2016

91 j'aime

23

Du même critique

Les Gazelles
aldanjack
7

qui n'a jamais envisagé de tout plaquer ?

Une affiche teintée de rose et 5 filles sur l'affiche : La cible est clairement identifiée : les femmes. L'héroïne se lance dans la grande aventure du célibat, une expérience avec des hauts et des...

le 12 mars 2014

12 j'aime

Le Discours d'un roi
aldanjack
8

La critique d'une orthophoniste : osez bégayer !

Dès les premières minutes du film, le sujet est posé : tiens, un homme qui a du mal à parler. Je dirais même qu’il bégaie. Tiens, ce n’est pas comme si je venais de terminer ma journée...

le 14 févr. 2011

10 j'aime

2

Terre des ours
aldanjack
6

Ce film m'a donné envie de sushis

Très gros casting sur ce film avec des acteurs très investis. D'abord l'ours brun rachitique, qui pour les besoins du personnage s'est privé de nourriture pour rentrer dans le rôle de l'ours qui sort...

le 24 févr. 2014

9 j'aime