Good cop bad cop

Un groupe de flics avec à sa tête Donnie Yen tente d'arrêter des braqueurs qui portent des masques. Avec à leur tête un ancien protégé, et tous vont mettre le bazar dans Hong Kong.

Dans une formule vue et revue du bon flic face à l'ancien flic devenu méchant, Raging Fire marche très bien. Disparu en 2020, Benny Chan n'aura pas pu voir le triomphe commercial l'année suivante, emporté par la maladie, et j'aime que dans le générique, tout soit à son honneur, aussi bien le fait que le film lui soit dédié ainsi que les quelques extraits du making of où on voit le réalisateur à l’œuvre et totalement impliqué dans la mise en scène.

Le film marche dans l'opposition entre Donnie Yen, impeccable, qui ne vieillit pas, et dont le personnage attend un enfant, la droiture même face à un Nicholas Tsé qui est comme cramé de l'intérieur, avec une scène au sommet qui est le braquage. C'est clairement une influence de Heat de Michael Mann, avec le chaos dans la ville de Hong Kong, mais il y a d'autres morceaux de bravoure bien avant, comme de la baston très bien chorégraphiée. Même si on peut regretter que ça se disperse parfois dans le récit, sans doute pour arriver à plus de 2 heures.

En tout cas, ça n'a pas crée l'eau chaude, mais c'est efficace en diable, et Benny Chan clôt ainsi sa carrière en beauté.