Ce road movie est l’un des premiers films à aborder le sujet de l’autisme. C’est aussi le plus gros succès au box-office mondial de l’année 1988.
J’ai bien aimé les thématiques abordées, mais je n’ai pas trouvé le résultat très satisfaisant. Je ne dirais pas que je n’ai pas aimé, mais la réalisation n’est pas remarquable. L’histoire est simple, et efficace (un homme égoïste découvre l’existence d’un grand frère autiste suite au décès de son père et au partage inégal de son héritage). J’ai trouvé les personnages sommaires. Charlie Babbitt reste trop longtemps antipathique. On ne parvient presque jamais à s’attacher à lui. Je l’ai même trouvé détestable à de nombreuses reprises, même lorsque l’histoire tente de nous faire changer d’avis à son sujet. Raymond ne m’a pas particulièrement touché. Je trouve que l’intensité dramatique et émotionnelle aurait pu être plus puissante.
En ce qui concerne les acteurs, le chaud rencontre le froid pour moi, parce que je n’apprécie pas particulièrement Tom Cruise, que j’ai trouvé très mauvais dans ce film (et sa doublure française inadaptée n’arrange rien), mais j’admire Dustin Hoffman, qui un l’un de mes acteurs préférés. Pour autant, je n’ai pas trouvé sa performance incroyable dans ce film. Je trouve même que l’acteur tombe dans des facilités d’interprétation un peu grotesque parfois. D’une certaine manière, l’autisme tel qu’il est représenté ici est un peu… erroné.
Que dire d’autre sur ce film ? Il ne m’a tout simplement pas marqué. Je reste un peu sur ma faim. La réalisation manque de saveur. Je suis un peu déçu.